Des gênes de Résistant

Des gênes de Résistant


Si d’aucun prétendent que la pédophilie ou le nazisme ont une origine génétique, que dire des antécédents familiaux de Christian Maillaud, alias Stan ?

Son grand-père maternel, le Basque Raymond Paluat, fut – épaulée par sa femme, la corse Berthe Rutily – un résistant plus qu’engagé durant la deuxième guerre mondiale.
Il commandait un réseau de renseignement en Afrique du Nord, avec lequel il procédait régulièrement à des exfiltrations de juifs.
Il fut enfermé deux ans par les nazis, mais en sortît vivant à la fin de la guerre.

Le grand oncle paternel de Stan Maillaud, Robert Maillaud, officier Hussard, mourut au front face à des chars nazis.
Il avait un grand frère, qui lui survécu plus longtemps :
Pierre Maillaud, alias Pierre Bourdan de son nom de guerre ; grand-père paternel de Stan Maillaud.
Journaliste à l’AFP, il rallia le général de Gaule le lendemain même de son célèbre appel, bouleversé par la mort de son jeune frère.
Il participa à la création de l’émission « Les français parlent aux français » de la BBC, et l’anima durant les quatre années d’occupation, insufflant courage à une résistance désespérée, tout en renseignant les membres.
Malgré le rôle crucial que fut le sien, et les bombardements qui étaient le quotidien qu’il partageait avec les londoniens, il estima qu’il devait également partager le danger des soldats du Débarquement :  Et le grand jour arriva en même temps que la « voix de Londres » se tut.
Pierre Bourdan, bien qu’aveugle d’un œil et donc inapte au combat, participa au débarquement au sein de la Division Leclerc, à titre de correspondant de guerre.
Parti en mission de renseignement, il fut capturé derrière les lignes ennemies, pour être déporté dans des fourgons à bestiaux.
Il s’évada, puis fut à nouveau intercepté et laissé pour mort sous les décombres d’une bâtisse pilonnée par une section d’artillerie ennemie, où il avait trouvé refuge dans sa cavale.
Miraculeusement indemne, comme les deux compagnons de cavale qui l’accompagnaient, il réintégra la Division Leclerc pour participer à la libération de Paris, puis poursuivre son offensive en territoire ennemi, et libérer les prisonniers des camps de concentration.
Pierre Maillaud était célèbre, et adulé par ses compatriotes au point qu’il entreprit, au lendemain de la guerre, une carrière politique.
Il fut ainsi député, puis ministre du gouvernement Ramadier avec trois portefeuilles ; celui de la Jeunesse et de la Culture, qui fut l’occasion pour lui d’inaugurer le Festival de Cannes et de créer le Festival d’Avignon ; celui de la Jeunesse et des Sports, qui fut l’occasion de promouvoir le scoutisme ; et celui de l’Information.
Là, il oeuvra pour la liberté de la presse, faisant passer la loi pour la suppression de la fameuse « autorisation préalable ».
Cette initiative ne lui porta pas chance : Quelques mois plus tard, en été 1948, il était « noyé » lors d’une balade en voilier, au large du Lavandou.
Son corps repêché plusieurs semaines plus tard permis tout de même aux experts de l’époque de conclure à…   …une congestion pulmonaire !
Il eut droit à des funérailles nationales, après avoir été assassiné par son propre Etat à l’âge de 39 ans.

Des gênes d’indépendantistes et de…   …Bandits d’Honneur ?!

L’épouse de Pierre Maillaud, Jeannette d’Albiez, la grand-mère maternelle de Stan Maillaud, était basque.
Tout comme le grand-père maternel de Stan Maillaud, Raymond Paluat.
Ce dernier était lui, mariée à une certaine Berthe Rutily, dont le père était l’un des derniers Bandits d’Honneur Corse ; Adolf Rutily.
Stan Maillaud, avec un bon pourcentage de sang basque, descend, par sa grand-mère maternelle, d’une famille de redoutables Bandits d’Honneur Corses.

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